vendredi 25 mars 2016

Sous-culture professionnelle...

Qu'est ce qu'on dort bien dans les grandes entreprises tunisiennes (et même les petites). Du moment que le pdg est absent et que le dga est trop ocupé, on fait ce qu'on veut. C'est une question d'honnêteté intellectuelle que d'avouer la chose suivante : les salariés ne travaillent pas assez. Enfin... tout le monde n'est pas classé à la même enseigne, on n'est pas payé de la même façon en fonction de l'effort fourni.
Dans le privé, à l'instar du public, les gens dans les bureaux, passent leur temps à discuter de tout et de rien, à parler du déjeuner, des faits divers et de l'ambiance au travail. Justement, quand est ce qu'on parle travail ? Peut être s'agit-il d'une sous culture d'entreprise, bien enracinée, mais les rapports humains priment sur les rapports professionnels . On ne travaille pas ou mal avec les gens que nous n'aimons pas.
Seulement, un réflexe subsiste au sein de nos entreprises: la solidarité avec les collégues. Il faut s'entraider en tout état de cause. Lorsqu'il n'existe pas de syndicat au sein de l'entreprise, le patron devient le centre de toutes les tensions et son influence devient critique dans la conduite de l'organisation vers la réalisation de ses objetifs.
Gare au désordre, gare à la cacophonie vont répéter les patrons, souvent mal compris par leurs salariés, mais qui sert vraiment de modèle ?

mardi 22 mars 2016

Kais saied vous a tout dit...





Aprés avoir vu cette vidéo, je me hasarde à expliquer le regard franc (à la limite de l'outrance) de kais saied sur la politique :



" je ne reprocherai pas à rached ghannouchi de n'avoir pas fait la révolution. De l'aveu même de ses partisans, ennahdha n'était pas prête pour changer le régime de Ben Ali et elle n'était pas sans doute capable de réaliser la révolution de 2011. Si on regarde de prés, la gauche s'est largement mobilisée pour la révolution du 14 Janvier mais elle possédé aujourd'hui en 2016 un nombre très limité de députés. La défaite humiliante de la gauche aux élections de 2014 est surtout synonyme d'inexistence et de subordination à autrui. Le centre est aussi quasiment nul car occupé par les partis ettakatol  et "Harak" volonté tunisie (qui vient de naitre mais pourrait remplacer le CPR dans le coeur des centristes) et les deux étaient les alliés de de la troika".