vendredi 18 octobre 2013

L'élite absente des débats intellectuels sur le terrorisme

Deux membres des forces de sécurité viennent de tomber dans la région de Gbollat dans le nord tunisien aprés une attaque perpétrée par des terroristes dont l'origine est inconnue. Ces deux décès ont susciété le choc et l'émotion au sein des tunisiens et ont rappelé que la guerre contre le terrorisme est loin d'être terminée. Mais peut on dire que la Tunisie fait assez dans la lutte contre les extrémistes ?

Les activités terroristes en Afrique du Nord et dans le Moyen-Orient ont repris de plus belle aprés la mise en ligne d'un film portant atteinte à la religion musulmane qui a créé un déclic au sein d'Al-qaida pour perpétrer de nouveaux crimes. En Tunisie, l'indignation de certains fanatiques est allée jusqu'à attaquer l'ambassade américaine, mollement condamnée par ailleurs par les autorités en place. Depuis ces attaques, plusieurs acyes terroristes contre les forces armées se sont produits. Ce genre d'évennements est de nature à laisser penser que la Tunisie post 14 Janvier est le lieu choisi pour l'installation d'une succursale du terrorisme international.
Cette tunisie révolutionnaire est désormais à la recherche d'une nouvelle constitution oubliant ontexte régional et international. L'élite tunisienne est prise par l'euphorie du succés de la révolution dans un pays qui est demeuré stable et qui a repris doucement le chemin de la croissance économique. Pour prendre un exemple, les tweets de la philosophe Olfa Youssef sont éloquents de la passion de certains pour la chose politique placée au dessus des débats de fond pourtant critiques pour le destin du pays.

La pauvreté des débats sur l'extrémisme et sa place dans la Tunisie post-révolutionnaire n'a fait qu'empirer les choses. Des milliers de jeunes se sont embarqués vers la Syrie au nom du Jihad pour libérer, les fréres syriens du joug du tyran mais ces départs me font penser qu'il faut davantage de moyens militaires et économiques pour combattre l'extrémisme et que le pays court un grave danger s'il ne réagit pas de sitot.

jeudi 17 octobre 2013

Le gouvernement provisoire synonyme de faillite

Le cerveau du tunisien est englué depuis le 23 Octobre 2011 dans le marasme politique que vit la Tunisie aprés l'annonce du parti qui a remporté les élections de ne pas fixer une date à la fin de sonmandat. Chaqireue jour apporte son lot de nouvelles désolantes sur la marche d'un pays qui a réussi à s'approprier la notion de démocratie et le citoyen s'en trouve à la merci d'hommes politiques sans foi ni loi érigés en chantres de la révolution. Nous en sommes, tunisiens, à oublier lesvrais dangers qui guettent l'Etat à savoir: Insécurité (terrorisme), Déconfiture de l'économie (Commerce paralèlle) et Contre-révolution (Instinct liberticide). Ces fléaux qui rongent le pays ont pu trouver du champs que le gouvernement provisoire a laissé libre. Ce même gouvernement provisoire pense pouvoir aujourd'hui faire oublier ses échecs lamentables et un de ses portes-paroles croit encore en la victoire aux prochaines élections. Nous n'avons que trop écouté les mensonges d'un premier ministre qui en 2012 parle d'économie comme un vrai débutant et qui ne fait aucune différence entre prix courants et prix constants. Le mensonge et la langue de bois sont devenus l'apanage de ce gouvernement qui ne fait pas face à ses responsabilités et qui a failli. Mais, le meilleur est encore à venir...