dimanche 24 novembre 2013

Au pouvoir, Ennahdha se brule les ailes.et plonge le pays dans le crise..

 Les tunisiens assistent depuis l’assassinat de feu mohamed Brahmi à la plus grosse cacophonie politique de l’histoire du pays. Cette cacophonie a des conséquences très négatives et les pertes au niveau économique se chiffrent par milliards. Entre un gouvernement qui refuse de plier et une opposition incapable de se faire entendre, le pays vit au rythme des mauvaises nouvelles : nouvelles taxes, dégringolade du dinar, difficultés budgétaires…etc
Pendant ce temps là, le gouvernement feint de trouver des solutions démocratiques pour dégoupiller une crise comme l’instauration de nouvelles dispositions pour accélrer le travail au sein de l’ANC, rapidement abondonnées car n’est pas du gout des alliés d’ennahdha. Mais le désarroi est palpable dans les rangs de la majorité qui a délégué à Rached Ghannouchi le soin de remettre à flots la troika totalement déboussolée par la rupture avec l’opinion publique sur des questions d’intérêt général.
L’équipe dirigeante au sein du gouvernement croit cependant encore à la légitimité de son élection et entend ne pas abondonner le navire en pleine mer. Après avoir refusé de fixé une date des fins des travaux de l’assemblée constituante, ennahdha et ses alliés ont trahi le vote légitime qu’ils ont obtenu de manière transparente.
Aujourd’hui, L’initiative du quartet (composé de l’UGTT, UTICA, LTDH et l’ordre des avocats) a échoué en dépit des tentatives et un tel évènnement ne fera qu’enfoncer la troika dans son isolement. Ennahdha a totalement échoué dans l’exercice du pouvoir et surtout à montrer qu’elle reste une force qui agit en faveur de la démocratie et du consensus. Le parti de Rached Ghannouchi n’est plus donc une force politique incontournable et certaines voix dissonnantes commencent à se faire entendre via des démissions en masse au sein du parti.
Le pouvoir est devenu obseléte en Tunisie par sa propre gestion catastrophique et sa défaite aux prochaines élections ne sera qu’une formalité.