jeudi 1 mars 2012

Le calvaire du gros.

Quand il s'agit de sport, j'avoue que depuis l'an 2000, je suis étonné par l'acharnement de certains à faire du sport. Je parle notamment de ces gros qui essaient de perdre du poids en faisant des kilométres de course à pied.
Personnellement, j'ai arrêté de faire du sport depuis longtemps et ma copine s'en plaint régulièrement : je ne suis pas assez actif, ni pour trouver du travail ni même assez affectueux pour la combler. Qu'à celà ne tienne, j'ai décidé de m'inscrire dans une salle de gym afin de me délester de mes kilos superflus, que celà puisse la réconforter dans son malheur d'avoir dans sa vie un homme comme moi.
Pour perdre du poids durablement, il faut un régime stricte et un mode de vie actif, bref une hygiène de vie impeccable, c'est ce que conseille tous les médecins.
Mais, Ces gros dont je parlais au début, je les envie à vrai dire. Ils font preuve d'un sens du sacrifice qui ne varie jamais. J'en vois passer quelques-uns de temps en temps, suant, langue pendue dehors, souffle coupé et je me dis qu'ont-ils fait au bon dieu pour mériter celà ? 
Aujourd'hui, j'en suis à ce point. Je dois accepter de me passer de bons sandwitchs harissa, thon et fromage ou encore de tartelettes à la créme au citron ou encore d'un bon petit croissant au petit-déjeuner. Je dois maigrir !

mardi 28 février 2012

L'invraisemblable passion de Wycm et Maya. (1).

L'instant critique approche. Celui où ma bien-aimée et moi allons tirer un trait sur le passé. Tant d'années passées à se haïr, à se mépriser n'auront servi qu'à exacerber le désir des retrouvailles. Maya et moi avons utilisé la même méthode pour endolorir et faire souffrir l'autre, celle de l'auto-mutilation, car nous savions que nous étions tellement liés et proches que la douleur de chacun est celle de l'autre. 
Il importait peu pour Maya que je sois beau et riche même si comme toute jeune femme, elle espérait que je le devienne : ambition (ou rêve) légitime ! Il m'importait peu de mon coté qu'elle soit belle et riche et elle l'était. Le ciel nous fit le cadeau de nous réunir. 
Mais le premier choc auquel nous dûmes faire face a été dur à supporter. Les conséquences en ont été désastreuses autant sur la psychologie de Maya que sur la mienne. Nous étions sans doute les personnes les plus malheureuses de la terre à cette époque, notre dignité de futur jeune couple ayant été bafouée par un misérable général putschiste. 
A partir de ce jour où j'ai dû quitter Fatma (à jamais pensais-je), je n'ai désiré qu'une seule chose, tuer ZABA quitte à prendre le risque de me faire tuer, ou plus beau encore, qu'il fût chassé par une révolution. 
Que dieu me bénisse, Maya et la Tunisie.  

lundi 27 février 2012

Ambiance à Tunis.(1)

En ce moment, il règne sur Tunis une douce brise de fin d'hiver (ou de début du printemps) et il semble que la révolution ait été finalement salutaire pour un pays moribond il y a 18 mois mais qui aujourd'hui respire allégrement l'oxygène de la liberté. Les hommes et les femmes n'ont qu'une seule devise en tête égalité, justice, liberté.
Enfin, la Tunisie semble au coeur de tous les tunisiens, elle qui fut longtemps oubliée et abandonnée par ses hommes et ses hommes et qui se sont souvenus d'elle le jour où un marginal décida de s'immoler par amour pour elle.
Oui, la fin du régime de Ben Ali était inéluctable et actuellement, soudés, les tunisiens redoublent d'efforts pour conquérir une place au sein des nations modernes.
Un petit tour en voiture dans un quartier huppé de Tunis vous donne une idée sur l'incroyable sérénité qui régne en ce moment, mais aussi le chemin parcouru depuis le 14 Janvier 2011 et celui qui reste à parcourir vers la prospérité et la stabilité.