Comme pour tout projet, il faut avoir une idée.Cette idée doit être facile à appliquer, le projet doit être peu couteux et rentable. C'est ce que nous apprenons dans les écoles de gestion. Aprés la révolution, les gens sont devenus fous. Tout le monde s'est mis à construire des maisons (avec ou sans autorisation). Le but avoué de tous était de gagner de l'argent. Plus d'argent ! Je ne vous cacherai pas que le vol, les pots de vin et les dépassements existent toujours. Mais dans un climat de liberté sans limite, on en arrive à la loi de la jungle.
Toute personne ayant ressenti de l'antipathie pour Ben Ali auparavant devient automatiquement arriviste et tente l'impossible pour améliorer sa situation. Moi même j'ai profité de la révolution pour gagner une petite expérience professionnelle mais j'ai été jusqu'au bout de l'honnêteté dans ce" que j'ai fait. Mais en 2011et 2012 des milliers de personnes se sont impliqués dans la création de partis politiques, associations et radios avec l'ambition de gagner en popularité et en argent. Tout le monde a cru pouvoir rafler la mise... (si mise il y a !).
Pourque votre projet réussisse, il vous faut un financement : les partis et les associations devaient avoir des mécènes et les radios peuvent compter sur la publicité (justement chacun des promoteurs avait une idée derrière la tête). Par exemple, beaucoup ont misé sur le financement extérieur à hauteur de millions de dollars et ils ont obtenu ce qu'ils voulaient. Je n'ai pas de chiffres précis, mais la cour des comptes de la répiblique tunisienne a pu deviner que 873 millions de dinars ont disparu maus elle est restée trés discréte sur le montant des financements perçus par les centaines de partis politiques et associations agissant sur le sol national. Vous me direz : honni soit qui mal y pense... Pour les radios, les choses paraissent simples au départ, passer de la musique et des informations suffisent à assurer l'audimat et la publicité. Loin s'en faut !
Les gens qui nous gouvernent à l'instar de Caid essebsi et Essid sont au fait contents en apparence mais derrière le masque du pouvoir, ils ressentent une grande frustration au vu de la situation actuelle du pays et c'est ce que ressent la majorité des tunisiens ( ça& me rappelle soit dit en passant un article de jeune afrique intitulé "unanimité tunisienne" aprés le score à l'élection de Ben Ali en 2009).Je n'oublierai pas les 30000 tunisiens qui ont rejoint ou tenté de rejoindre Daech en Syrie car ces derniers n'ont pas trouvé leur place aprés la révolution et ne la trouveront probablement jamais. Car si un jeune ne trouve pas sa place dans une société où tout est devenu permis et préfèrent rejoindre une armée de criminels et de mercenaires alors leur intégration devient difficile dans toutes les sociétés du monde.
Toute personne ayant ressenti de l'antipathie pour Ben Ali auparavant devient automatiquement arriviste et tente l'impossible pour améliorer sa situation. Moi même j'ai profité de la révolution pour gagner une petite expérience professionnelle mais j'ai été jusqu'au bout de l'honnêteté dans ce" que j'ai fait. Mais en 2011et 2012 des milliers de personnes se sont impliqués dans la création de partis politiques, associations et radios avec l'ambition de gagner en popularité et en argent. Tout le monde a cru pouvoir rafler la mise... (si mise il y a !).
Pourque votre projet réussisse, il vous faut un financement : les partis et les associations devaient avoir des mécènes et les radios peuvent compter sur la publicité (justement chacun des promoteurs avait une idée derrière la tête). Par exemple, beaucoup ont misé sur le financement extérieur à hauteur de millions de dollars et ils ont obtenu ce qu'ils voulaient. Je n'ai pas de chiffres précis, mais la cour des comptes de la répiblique tunisienne a pu deviner que 873 millions de dinars ont disparu maus elle est restée trés discréte sur le montant des financements perçus par les centaines de partis politiques et associations agissant sur le sol national. Vous me direz : honni soit qui mal y pense... Pour les radios, les choses paraissent simples au départ, passer de la musique et des informations suffisent à assurer l'audimat et la publicité. Loin s'en faut !
Les gens qui nous gouvernent à l'instar de Caid essebsi et Essid sont au fait contents en apparence mais derrière le masque du pouvoir, ils ressentent une grande frustration au vu de la situation actuelle du pays et c'est ce que ressent la majorité des tunisiens ( ça& me rappelle soit dit en passant un article de jeune afrique intitulé "unanimité tunisienne" aprés le score à l'élection de Ben Ali en 2009).Je n'oublierai pas les 30000 tunisiens qui ont rejoint ou tenté de rejoindre Daech en Syrie car ces derniers n'ont pas trouvé leur place aprés la révolution et ne la trouveront probablement jamais. Car si un jeune ne trouve pas sa place dans une société où tout est devenu permis et préfèrent rejoindre une armée de criminels et de mercenaires alors leur intégration devient difficile dans toutes les sociétés du monde.
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