samedi 26 mai 2018

L'actif de chahed pour 2019 demeur faible...

La tunisie a réalisé 2.5% de croissance au premier trimestre 2018 et beaucoup se satisfont de ce résultat. Beaucoup ne veut pas dire tout le monde car les revendications sociales ne baissent pas, il faut s'attendre à de nouvelles grèves et des années blanches en perspective car le gouvernement est sourd et ne peut freiner l'ambition affolante de youssef chahed de devenir président en 2019. En effet, le gouvernement d'union nationale est en marche derrière son chef dans une logique politique de droite dure, les égos de certains faisant fi des opinions des autres. Une touche de Benalisme à l'ère de Beji Caid Sebsi. 
Alors qu'en est il de la dissolution du gouvernement ? Pour le président de la république, c'est le rôle du parlement car la "charte de carthage" n'a pas abouti au consensus désiré... écarter youssef chahed à ce moment du jeu politique mis en place aprés les élections donnerait aux islamistes le droit de gérer les échéances futures à leur guise, donc un pouvoir de négociation considérable sur les décisions de l'exécutif dans son ensemble. Le pouvoir de youssef chahed à briguer un mandat présidentiel sans l'aval du président actuel demeure une tache ardue, le chef du gouvernement n'a jamais été un destourien assidu et a fait plusieurs escales dans des partis politiques satellistes avant d'arriver à nidaa tounes.

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